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Thématique
PARTICIPATION
THÉMATIQUE DU COLLOQUE
QUATRE AXES

Le numérique en éducation constitue un domaine de recherche dans lequel les disciplines s’articulent plus ou moins étroitement les unes aux autres depuis la conception d’environnements numériques d’apprentissage jusqu’à l’étude des usages numériques éducatifs (Baron, 2014). Ce colloque international s’inscrit dans cette dernière thématique et souhaite donner un aperçu de l’intérêt d’une approche sociocritique à cet égard.

 

À l’origine de cette approche se trouve le constat que l’étude des usages numériques éducatifs s’est principalement articulée autour de l’enseignement et de l’apprentissage en contexte institutionnel (Bayne, 2014; Erstad et Arnseth, 2013; Ito et al., 2013), notamment en vue d’en mesurer l’impact (Eynon, 2012). Sans remettre en cause la pertinence de ces études, un nombre croissant de chercheurs appelle à appréhender le numérique dans sa relation dynamique aux acteurs éducatifs au sein des contextes sociaux et culturels dans lesquels cette relation prend place. Il s’agit donc d’un effort de contextualisation du numérique en éducation.

 

Par l’élargissement des tenants et des aboutissants du numérique en éducation, une approche sociocritique permet de couvrir des enjeux connexes à l’enseignement et à l’apprentissage per se. Elle n’en est pas moins essentielle pour contribuer à une compréhension systémique du numérique en éducation et orienter ses développements pédagogiques et didactiques, en tenant compte de toute la complexité à l’œuvre. Ainsi, cette approche est susceptible de fournir un niveau d’analyse supplémentaire, qui dépasse le point focal habituel des études centrées sur l’enseignement et l’apprentissage, afin d’apporter un éclairage complémentaire.

 

L’approche sociocritique, bien qu’elle ait de multiples origines (De Munck, 2011) et qu’elle ne soit pas uniforme et homogène (George, 2014), a été largement développée dans les disciplines s’intéressant aux relations entre la technique et la société. Elle apparait également, de manière parfois implicite et toujours hétérogène, dans les travaux de plusieurs chercheurs oeuvrant dans le domaine du numérique en éducation (voir, p. ex., Albero, 2009; Beynon et al., 1989; Bruillard, 2011; Bulfin et al., 2015; Chaptal, 2003; Collin, Guichon et Ntebutse, 2015; Cuban, 1993; Dieuzeide, 1982; Jacquinot, 1981; Moeglin, 1993; Selwyn, 2010), sans qu’on puisse parler d’une tradition pour autant. Dans le but de poursuivre la réflexion, un collectif interdisciplinaire de chercheurs francophones (voir Collin et al., 2016) s’est constitué récemment et travaille à structurer une approche sociocritique dans le domaine du numérique en éducation.

 

Ce colloque international s’inscrit pleinement dans cette perspective. Il souhaite réunir des chercheurs adoptant une approche sociocritique dans leur étude du numérique en éducation. Plus précisément, il accueille à la fois des communications théoriques, qui réfléchissent aux tenants et aboutissants d’une approche sociocritique pour l’étude du numérique en éducation, et des communications empiriques, qui adoptent une approche sociocritique dans leur étude du numérique en éducation. Dans tous les cas, il est attendu que les communications problématisent le numérique en éducation et le contextualisent dans un ou plusieurs des axes suivants:

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  • Contextualisation du numérique dans le quotidien des acteurs éducatifs et para-éducatifs, en tant qu’individus sociaux liés par des relations, des rôles et des normes variables suivant les interlocuteurs, les lieux, les classes sociales et les appartenances ethnoculturelles (voir, p. ex., Collin et Karsenti, 2013; Furlong et Davies, 2012);

    • ​Questionnements: comment le numérique contribue à reconfigurer ou à maintenir les rôles éducatifs, la forme scolaire, le rapport au savoir ainsi que les temps et les lieux d’enseignement et d’apprentissage? Dans quelle mesure les usages numériques en contexte institutionnel sont-ils en continuité ou en rupture avec les usages numériques non institutionnels des acteurs éducatifs? 

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  • Contextualisation du numérique dans les logiques économiques, politiques, idéologiques qui privilégient certaines valeurs et certaines finalités plutôt que d’autres, et qui s’avèrent plus ou moins compatibles avec les missions de l’École (voir, p. ex., Chaptal, 2003; Moeglin, 2015);

    • Questionnements: quels sont les motivations et les intérêts sous-jacents à l’intégration du numérique en éducation? Dans quelle mesure sont-ils convergents avec les finalités éducatives? 

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  • Contextualisation du numérique dans la filiation historique des objets techniques qui ont pénétré l’éducation (voir, p. ex., Jacquinot, 1981);

    • Questionnement: dans quelle mesure situer le numérique dans la longue histoire des objets techniques en éducation?

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  • Enfin, sur le plan scientifique, contextualisation du numérique en lien avec les disciplines s’intéressant aux relations entre la technique et la société, tout en spécifiant les enjeux éducatifs qui sont propres à ce domaine d’étude (voir, p. ex., Albero, 2009; Selwyn, 2014).

    • Questionnement: quelles sont les contributions interdisciplinaires à la compréhension du rapport entre les objectifs techniques et l'éducation?

 

Dans le cadre de ce colloque, seront privilégiées les communications qui se situent dans un ou plusieurs des axes ci-dessus et qui indiquent de manière explicite comment elles s’inscrivent dans la thématique du colloque.

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Directives
CONSIGNES
CONDITIONS D'ADMISSIBILITÉ
CRITÈRES D'ÉVALUATION
  • ​Les propositions de communications doivent être déposées au moyen du formulaire électronique en ligne prévu à cet effet. Les propositions de communications envoyées par courrier électronique ne seront pas prises en compte;

  • Une personne ne peut pas soumettre plus de deux propositions de communications en tant qu’auteur.e principal.e;

  • Pour qu'une communication soit insérée dans le programme, il est obligatoire pour au moins un des auteurs de s'inscrire au colloque dans les délais impartis,  sans quoi la communication sera retirée;

  • La communication doit être présentée par au moins un des auteurs nommés dans la proposition;

  • Les auteur.e.s s'engagent à prévenir les responsables du colloque de tout désistement, et ce, le plus tôt possible;

  • Durant le colloque, par respect pour les autres présentateurs, les auteur.e.s doivent être présent.e.s pendant toute la durée de la séance dans laquelle illes communiquent.

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L'évaluation des propositions par le comité scientifique se fonde sur l’étude du titre (150 signes maximum) et du résumé de la communication (150 mots maximum), et se base sur les critères suivants:

  • Inscription claire de la communication dans un des quatre axes thématiques;

  • Clarté de la problématique et des objectifs;

  • Clarté de la méthodologie;

  • Présence de résultats empiriques ou théoriques; 

  • Démonstration claire de la contribution de la communication à l’avancement des connaissances;

  • Qualité de la langue écrite.

 

Les propositions ne respectant pas ces critères seront rejetées.

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